Un groupe de pirates affirme avoir presque totalement contourné la protection de licence logicielle de Microsoft. Leur technique leur permet d’activer presque toutes les versions de Windows et Office de manière permanente.
L’activation de Windows et Office peut se faire en arrière-plan ou lorsque les utilisateurs saisissent leurs clés de produit. Des méthodes et techniques de contournements et des hacks ont longtemps été disponibles. Et la méthode la pluspopulaire en ce moment consiste à exécuter une seule ligne de commande depuis une invite PowerShell pour activer Windows 8 ou ultérieur, ou Office.
Les piratent, créateurs de cette technique affirment maintenant avoir trouvé des moyens d’étendre cela à encore plus de produits Windows et Office. La nouvelle méthode fonctionne sur n’importe quelle version de Windows client ou serveur et inclut les mises à jour de sécurité étendues (ESU) et les clés de licence en volume spécifiques aux clients de Microsoft (CSVLK).
Les versions de Windows suivantes, éditions et types de licences sont désormais prises en charge pour la première fois :
- Windows 7
- Windows 8 et 8.1
- Windows Server (toute version récente)
- Add-ons
- Mises à jour de sécurité étendues (ESU)
La méthode découverte est simple et ne nécessite pas l’installation de fichiers tiers ou la modification des fichiers système, selon une publication sur X. Une capture d’écran d’une version de Windows entièrement et de manière permanente activée avec des mises à jour de sécurité étendues a été partagée sur les reseaux sociaux.
Les méthodes ont fonctionné pendant des années, selon toujours les pirates derriere la technique et ils affirment que la méthode de licence numérique (HWID) fonctionnait depuis 2018 et la méthode KMS depuis au moins 17 ans.
Le hack sera disponible dans les mois à venir, selon le post original sur X. Et cette découverte est un coup dur pour Microsoft, à condition que le hack soit aussi infaillible et facile à appliquer que prétendu. Il est incertain comment, ou si, Microsoft réagira au hack. Pour l’instant, il semble que les hackers aient, du moins temporairement, remporté la bataille.