Rencontrez-vous des difficultés avec une clé USB, une partition ou un disque dur formaté en NTFS sur votre système Linux ? Pas d’inquiétude ! L’outil ntfsfix, intégré au paquet ntfs-3g, est votre allié. Suivez notre tutoriel jusqu’au bout et, s’il vous est utile, n’hésitez pas à le partager avec vos amis utilisateurs de Linux.
C’est un utilitaire qui répare les petits problèmes de vos partitions NTFS, le format de disque couramment utilisé par Windows, mais qui peut également être lu et écrit sous Linux grâce à ntfs-3g. Pour préciser, ntfs-3g est un pilote open-source qui permet aux systèmes d’exploitation Unix, tels que Linux, de lire et d’écrire sur les partitions NTFS utilisées par Windows.
Il est crucial de noter que, bien que ntfs-3g autorise l’écriture sur les partitions NTFS, il y a des limites, comme l’absence de support pour la journalisation complète, ce qui peut causer des soucis si le système de fichiers n’a pas été correctement fermé. Pour une utilisation sans risque, il est conseillé de fermer soigneusement les partitions NTFS et d’utiliser les outils de réparation de Windows lorsque c’est nécessaire.
Revenons à notre utilitaire du jour : ntfsfix. Il corrige les erreurs mineures pour que Linux puisse accéder à la partition sans tracas. Plus précisément, il résout les erreurs d’écriture et de lecture indiquées dans les journaux du système. De plus, il prépare le support de stockage pour une inspection approfondie par Windows si besoin.
Cependant, gardez à l’esprit que ntfsfix n’est pas un remède universel et ne devrait pas être vu comme un outil de réparation complet. Il offre une solution rapide, mais pour une réparation intégrale, il est préférable d’utiliser les outils dédiés de Windows, tels que chkdsk.
Pour Debian, Ubuntu, Mint et autres distributions basées sur Debian, il suffit de taper la commande Linux apt-get en mode super utilisateur (root) dans le Terminal pour pouvoir installer l’utulitaire :
sudo apt-get install ntfs-3g
Pour Fedora ou Redhat, tapez ces deux commandes d’installation dans le terminal et toujours en mode sudo (super utilisateur / root) :
sudo yum install epel-release # Pour RHEL
sudo yum install ntfs-3g # Pour Fedora
Et pour l’utiliser et lancer la réparation :
sudo ntfsfix /dev/sda5
Si vous voulez seulement tester sans rien changer, ajoutez la commande l’option -n :
sudo ntfsfix -n /dev/sda4
Pour nettoyer les secteurs défectueux après un clonage de disque, ajoutez l’option -b à la commande :
sudo ntfsfix -b /dev/sda4
Il s’agit d’une option utile -b ou –clear-bad-sectors pour effacer la liste des secteurs défectueux. Cette fonctionnalité est particulièrement utile après le clonage d’un ancien disque contenant des secteurs défectueux sur un nouveau disque.
Petit rappel : Si ntfsfix ne suffit pas, tentez votre chance avec chkdsk sous Windows.
Cet article a été modifié pour la dernière fois le 14 mai 2024 14h48